Sale époque

Le pays devient – par endroit – une poubelle à ciel ouvert. Nous sommes gouvernés par des menteurs professionnels, payés avec nôtre argent, qui prennent des décisions en nôtre nom.

Plus le temps passe, et plus les paysages urbains se dégradent. Les cités poussent comme des champignons vénéneux. Le paysage français est détruit à coup de béton, surtout dans les grandes villes. L'IDF est train de devenir dégueulasse. Par endroit, la politique du logement est telle, que les rues sont massacrées.    

Pourquoi tant de cité? Il a fallu loger toutes ces familles à la fin des années 50, celles qui venaient travailler courageusement dans ce pays de râleurs dont je fais bien évidemment partie. Et aujourd'hui, la France compte encore plus de 200 000 nouveaux arrivants/an. Sauf que ces nouveaux arrivants ne sont pas tous là pour travailler. Le système français est généreux, qu'on se le dise. 

La France ne s'est pas construite sur un melting-pot à l'americaine. Pourtant, le visage des français est en train de changer. On se métisse de plus en plus. La culture française s'effrite dramatiquement. Quand je repense à cet épisode du bac de français 2014, où des élèves ont traité Victor Hugo de fils de pute sur twitter, je me dis que ces petits gamins vont avoir du mal à surmonter les vrais épreuves de la vie. 

Toujours au chapitre culture, on peut désormais manger du couscous, du riz cantonais, des sushis, du mafé, de la morue. On ne compte plus les restaurants Portuguais, Chinois, Japonais, Marocains, Libanais, Africains, etc. Dans certains quartiers de Paris, de Marseille et même de Lille, il devient difficile de trouver un restaurant qui vous sert un travers de porc avec des haricots et son ballon de rouge, pour déjeuner le midi. Depuis quelques jours, dans les supermarchés, on souhaite même bon ramadan au clients. Ne parlons pas des soirées animées au nom de "l'amitié" franco-algérienne ou encore l'amitié franco-portugaise. On est en France pourtant. 

En lisant ceci vous vous direz peut être qu'il s'agit encore d'un sale français blanc, qui braille parce qu'il se sent déposédé. Et bien oui, c'est la cas. J'ai la chance de beaucoup voyager, en France, et dans le monde en général, et je peux vous promettre que ce soit dans les pays voisins ou plus lointains, on ne se laisse pas déposséder par les personnes acceuillies.

Je me demande où nous allons. Quelle sale époque.